FUNÉRAILLES D’HIVER
d’ Hanokh LEVIN – Cie Les Maskarons (St Cannat)
texte français de Laurence Sendrowicz, publié aux éditions Théâtrales dans Théâtre choisi IV, Comédies grinçantes
Distribution :
Brigitte Chevallier SHAMANDRINA
Anne-Paule Hergault ALTE BOBITSHEK / BARAGONTSELE
Jacky Maccotta SHRATZIA
Caroline Moggi : LISHTENSTEIN / ANGEL SAMUELOV / PSHOSHITSIA
Véronique Raimond TSITKEVA
Samantha Wertz PROFESSEUR KIPERNAÏ
Didier Gosse LATSHEK BOBITSHEK
Philippe Laurent RASHESS
Jean-Marc Nougier ROSENWEIG
Marionnettes : VELVETSIA et POPOTSHENKO
Mise en scène : Bernard Colmet / Caroline Moggi
LA TROUPE :
Les MasKarons ont été créés en 2010 par des comédiens amateurs issus des ateliers théâtre amateurs de Saint Cannat conduits par l'Atelier du Possible. L'aventure a commencé en janvier 2011 avec le spectacle Mistero Buffo de Dario Fo joué au festival de théâtre amateur Antoine Vitez à Aix en Provence. D'autres dates ont suivi en avril à Eguilles puis à Rognes dans le cadrede la manifestation « Par les Villages ». Depuis octobre 2011, la troupe s'est lancée dans une nouvelle création : Funérailles d'hiverd'Hanokh Levin, pièce adaptée et mise en scène par Bernard Colmet. Elle a été jouée à Saint Cannat le 7 octobre 2012 dans le cadre de Festiv'acte 3 devant une salle comble et manifestement ravie ainsi que le 10 février 2013 lors du Festival de théâtre amateur. De nouvelles dates sont prévues au mois de Mai 2013 à Gap, Meyreuil, La Roque d'Anthéron et Les Pennes-Mirabeau. En parallèle, des lectures ont débuté afin de trouver le texte de la future création.
LA PIÈCE:
Mourir passe encore, mais pourquoi la veille du mariage ?
À l’agonie, la mère expire. À son chevet, le fils la rassure, il y aura du monde à l’enterrement. Elle conteste : « Ils ne renonceront pas à une salle de réception bien chauffée avec gigot et cognac, pour un cimetière pluvieux avec petite vieille et trépas. »
En effet, la mise en terre de la mère tombe le jour du mariage de Vélvétsia.
Noces ou obsèques, la famille et la belle-famille choisissent. Tous fuient le cousin qui apporte la mauvaise nouvelle, évitent d’être informés pour ne pas avoir à remettre le mariage. Tous courent, volent, chantent. Ils passent d’une plage sous la pluie aux tuiles glissantes d’un toit. Ils zigzaguent entre les apparitions d’un ange de la mort, qui fait rendre les âmes comme on lâche des pets.
Épuisé d’avoir gravi les sommets enneigés des montagnes tibétaines, l’un des protagonistes grogne : « Quand Dieu accorde enfin le mariage à quelqu’un, il ne peut s’empêcher, par la même occasion, de lui refiler un enterrement ! »
L'AUTEUR:
Né en 1943, mort en 1999, l’Israélien Hanokh Levin a connu autant de succès pour son oeuvre, cinquante-deux pièces, que de critiques pour sa vision sarcastique du monde et des autres. L’auteur de Yaacobi et Leidental, de Kroum l’ectoplasme ridiculise les priorités familiales et égoïstes. Il s’attaque sans merci à une humanité décérébrée, prête à toutes les bassesses pour satisfaire ses besoins immédiats, mondains, futiles.